Le carpocapse est un papillon nocturne qui s'accouple deux fois dans l'année (mai et juillet). La femelle pond sur les feuilles et 4 à 5 jours après de petites chenilles éclosent et pénètrent la pomme pour se nymphoser en papillon (le fruit est véreux).
Pour lutter contre cet insecte, nous disposons dans les arbres des bandelettes imprégnées de phéromone (l'odeur) du papillon femelle. Le mâle est alors perturbé et il n'arrive pas à s'accoupler, il n'y aura pas de ponte, et donc pas de ver.
Ce sont de petites arraignées rouges ou jaunes qui piquent la face inférieure des feuilles,les faisant sécher.
Les feuilles, par la photosynthèse sont les pompes à sève de l'arbre. Une grosse attaque empêche les fruits de grossir, et au pire, entraîne la mort de l'arbre...
Pour lutter contre ce nuisible, nous avons installé des acariens "acarophages" (typhlodrome piri). Ainsi le "typhlo" se nourrit de mauvais acariens...
Verts, cendrés ou lanigères, leur ennemi juré est la coccinelle. Cette dernière est présente dans nos vergers et il faut faire attention à ne pas la détruire.
Uniquement sur les poiriers, ce prédateur produit un miellat (sucre) qui coule sur les fruits. Apparaît alors un champignon qui produit des traces noires sur les poires(fumagine).
Dès le mois de février, nous luttons avec de l'argile blanche. Le psylle passe l'hiver au stade de femelle, prêt à pondre sur l'écorce des arbres (dès les premiers beaux jours).
L'argile forme une couche très épaisse comme une barrière mécanique, qui empêche la dépose des oeufs. Et c'est pour cela que les arbres sont tout blancs au printemps.
Des nichoirs ont été installés dans le verger pour accueillir ces oiseaux insectivor. Les mésanges charbonnières participent à la régulation des insectes néfastes pour nos cultures.
C'est un véritable refuge pour la faune auxiliaire, elle y pond ses œufs et les larves y passent l'hiver au chaud. Ainsi au printemps on retrouve des coccinelles, des perce-oreilles, des guêpes solitaires, des papillons, des abeilles sauvages...
Dans le cadre du programme de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité, nous avons installé des nichoirs à pollinisateurs sauvages dans nos vergers. L'idée est de proposer un refuge pour que les abeilles solitaires y construisent leur nids. L'observation et la transmission des informations collectées nous renseigne sur les populations d'abeilles sauvages présentent sur notre verger.
Nous mettons en place des jachères mellifères variées adaptéés à une grande diversité de pollinisateurs. Les pollinisateurs contribuent à la reproduction de nombreuses espèces comme la pomme et la poire. Il est donc essentiel de favoriser leur présence précieuse pour améliorer, tant sur le plan qualitatif que quantitatif, la production de fruits.
Pour nous un végétal en bonne santé résiste mieux aux maladies et aux attaques des prédateurs. Avec des apports d'oligo-éléments (calcium, bore, zinc,....) ou d'algues, nous renforçons l'immunité naturelle des arbres. A noter que tous ces produits sont bio.
Nous réalisons à la sortie de l'hiver un traitement biologique à base d'argile blanche dans le but de diminuer le développement de champignons et d'insectes nuisibles.
Nous ne faisons pas ou peu d'apport d'azote. Les bois de taille d'hiver, les tontes d'herbes entre les arbres et les fruits non récoltés, retournent au sol et servent d'engrais vert...
Les apports en eau pendant l'été sont raisonnés avec des sondes plantées dans le sol indiquant les besoins (économie de 30 à 40 % d'eau).
Pose de nichoirs dans les vergers pour aider à la nidification des passereaux insectivores (mésanges...).